L’UDB Jeunes avait annoncé sur ce blog la création du collectif "Du breton à la fac", puis sa structuration en association. Le but des étudiants et de leurs soutiens est d’obtenir le retour des cours de breton à l’Université de Nantes. Depuis ces réunions préparatoires, le collectif a testé différents modes d’actions pour faire avancer son projet.
Il a tout d’abord communiqué en direction de la presse, et a ainsi obtenu un certains nombres de publications dès la phase de structuration. La première interview donnée par des membres du collectif, dont nos camarades Tudi François-Merlet et Anthony Hamelin, est disponible sur le site de l’Agence Bretagne Presse.
Il a ensuite présenté des listes aux élections étudiantes de l’Université de Nantes, en partenariat avec le syndicat SLB (Sindikad Labourerien Breizh / Syndicat des travailleurs de Bretagne). Les résultats furent modestes mais il faut noter que les candidats n’ont disposé que de peu de temps pour faire campagne entre le démarrage effectif du collectif et les élections. Le but de cette candidature était surtout de faire connaître l’association et son projet aux étudiants et d’amorcer les relations avec d’autres organisations étudiantes (associations et syndicats).
Toujours dans le but de médiatiser leurs revendications, les étudiants ont interpelé les candidats à l’élection municipale nantaise pour savoir s’ils apporteraient leur soutien aux demandes de l’association une fois élus. Pascale Chiron (EELV) et Johanna Roland (UDB-PS-PCF) on répondu positivement à ce courrier. Bien que l’enseignement supérieur ne soit pas une responsabilité de la Ville de Nantes, le soutien du Conseil municipal de la capitale bretonne aurait une force symbolique que l’administration de l’Université ne pourrait ignorer.
Enfin, un cours de breton autogéré a été mis en place et animé par Metig Raynaudon. Il se tiendra chaque semaine jusqu’à la fin de l’année. Une manière de montrer que la demande existe et que des personnes compétentes sont prêtes à y répondre…