Alors que la mobilisation populaire en Bretagne a obligé le gouvernement a prendre des engagements pour la régionalisation et que les media n’ont jamais autant parlé d’autonomie, la Loire-Atlantique est oubliée. Le pouvoir va jusqu’à mettre en scène un "pacte d’Avenir pour la Bretagne", bien qu’il n’existe aucune collectivité représentative du peuple breton.
À l’occasion son weekend militant en Loire-Atlantique, l’UDB Jeunes avait donc décidé de se mobiliser dans le pays de Nantes et à Saint-Nazaire, ces trois derniers jours. Tracts, collages, vente de notre journal, le Peuple breton… Le samedi matin a été bien rempli par ce travail de terrain, indispensable sur un territoire où les media relaient moins qu’ailleurs les analyses de la gauche autonomistes. L’action de l’après-midi consistait quand à elle en une action de dénonciation de la multiplication des zones commerciales en périphérie d’agglomération, qui dévorent le foncier agricole, allongent les déplacements quotidiens et vident les centre-villes des activités qui y créaient du lien social. Ce type d’action avait déjà été mené avec succès lors des weekends militants précédents à Lorient, Rennes et Quimper.
Le lendemain matin, les militants de l’UDB Jeunes ont reçu un bon accueil des Nazairiens au Marché central de Saint-Nazaire, en distribuant un document critique sur l’ouverture des magasins le Dimanche (ouverture facilitée par le maire actuel, dans un contexte d’offensive libérale contre le repos dominical).
La section UDB de Saint-Nazaire a d’ailleurs choisi de rompre avec la majorité actuelle en rejoignant une liste de gauche alternative pour les prochaines élections municipales.